La « confiance ».
Le 3ème mot le plus tarte à la crème après « Respect » et « Bienveillance » !
Et pourtant.
Il explique un grand nombre de dysfonctionnements dans un cabinet.
Aie confiance, crois en moi
Que je puisse veillez sur toi
Fais un somme sans méfiance
Je suis là, aie confiance !
Bon, c’est pas trop en cabinet qu’on va vous demander de faire un somme mais vous aurez compris l’idée.
La confiance se retrouve partout.
- quand un associé recrute un collaborateur, il a confiance dans le fait qu’il va faire du bon boulot, être fiable et lui permettre de retrouver du temps pour gérer d’autres problématiques plus techniques.
- quand un collaborateur se lève tôt, se couche tard, travail comme un acharné pour les dossiers du cabinet, il a confiance dans le fait que son investissement sera récompensé via une augmentation de rétro ou un bonus.
- quand un associé rejoint d’autres associés dans une nouvelle structure en apportant son expertise et ses clients, il a confiance dans le fait qu’on va lui présenter des clients aussi, qu’il ne se fera pas piquer les siens et qu’il aura globalement plus de dossiers et plus de visibilité.
- quand une collaboratrice enceinte travail jusqu’au dernier moment pour le cabinet, elle a confiance dans le fait que cet effort sera reconnu et récompensé.
- quand un associé confie ses difficultés à d’autres membres du cabinet, il a confiance dans le fait qu’il va être épaulé pour y faire face.
- quand un associé confie un dossier à son associé, il a confiance dans le fait que cet associé le traitera du mieux que possible et fera tout pour satisfaire le client.
Et quand la confiance est rompue, tout ce qui sera fait ou dit par la personne qui a rompu cette confiance sera mal interprété.
A partir de là, être fidèle et performant devient compliqué.
Et vous, avez-vous déjà expérimenté une rupture de confiance ?